mercredi 6 décembre 2017

L’hygiéne hospitalière




I-                 Définitions :
·         Infection : Une infection désigne l'envahissement puis la multiplication de micro-organismes au sein d'un organe du corps vivant. Ces micro-organismes peuvent être des virus (par exemple ceux de la grippe) ou des bactéries comme les (streptocoques ou les staphylocoques dans les infections cutanées, les Escherichia Coli dans les infections urinaires).
Une infection peut également être provoquée par des parasites comme les protozoaires provoquant la toxoplasmose par exemple) ou par des champignons ou mycoses comme par exemple une infection à candida albicans. L'organisme va mettre en place des procédés de défense pour éradiquer le micro-organisme indésirable. Un des principaux symptômes d'une infection est la présence de fièvre et d'une fatigue.
·         Surinfection : La surinfection vient après l'infection primaire d'un corps ou d'une de ses parties. En général, la surinfection arrive lorsqu'une personne possède un système immunitaire déjà défaillant. Elle peut être résistante aux antibiotiques comme les maladies nosocomiales par exemple. La surinfection se manifeste également pendant une grippe particulièrement forte ou lors d'une plaie chronique. La surinfection peut avoir des variantes venant d'un même virus et sont résistantes à certains médicaments. Il s'agit alors de surcontamination.
·         Auto-infection : L'auto-infection correspond, chez un individu, au développement d'une infection sans apport de germes externes, c'est-à-dire qu'elle est due à une prolifération pathologique de germes déjà présents ou normalement présents dans l'organisme. C'est le cas avec Escherichia coli, normalement présent dans notre côlon, qui peut migrer dans d'autres organes (appareil urinaire par exemple) et y développer des infections parfois très graves. Autre exemple : le virus de l'herpès génital, qui peut se transmettre à d'autres parties du corps (et bien sûr à d'autres personnes) si l'on ne se soumet pas à des règles élémentaires et strictes d'hygiène.
·         Infection nosocomiale : Une infection nosocomiale est une infection contractée dans un établissement de soins. Si l'infection apparaît très tôt, moins de 48 h après l'admission, on en déduit généralement que l'infection était en incubation au moment de l'admission, et qu'elle n'a vraisemblablement pas pu être contractée dans l'établissement de soins. L'infection n'est alors pas considérée comme
nosocomiale.
A l’inverse, une infection qui se révèle après la sortie de l’établissement de soins peut très bien être nosocomiale. On considère que toute infection du site opératoire qui se révèle dans les 30 jours suivant une intervention chirurgicale est a priori nosocomiale, c’est à dire sauf
démonstration du contraire. Ce délai est porté à un an pour les infections survenant en cas de
mise en place de matériel prothétique (prothèse articulaire, matériel métallique de fixation ou de suture).
·         Transmission croisée : Transmission de micro-organismes d'un patient à un autre par l'intermédiaire de matériels, surfaces ou des personnels eux-mêmes (par les mains principalement). 
II-              L’infection nosocomiale :  
                                                     les infections nosocomiales ont des origines aussi variées que le sont leurs manifestations sanitaires. Les conséquences sont dommageables, et parfois dramatiques, pour le patient, et financièrement sensibles pour la société.
 L'apparition d'une infection nosocomiale dépend de nombreux facteurs :
Ø  Présence de germes en milieu hospitalier : L'hôpital et la clinique abritent de nombreuses sources de germes (virus, bactéries) : le patient et le personnel, le matériel et les surfaces, et l'environnement.
Le patient et le personnel constituent la plus importante source de germes. C'est bien normal,car tout être humain est porteur d'un grand nombre de germes, dont certains sont bénéfiques pour la santé (par exemple, les bactéries présentes dans l'intestin aident à la digestion).
Le matériel de soins et les surfaces sont recouverts naturellement de nombreux microbes, et aussi peuvent être contaminés par les germes apportés par les personnes, présents sur les mains, dans la bouche, etc.

         L'environnement représente aussi une source de germes, mais ceux-ci sont moins fréquemment en cause. L'air, l'eau, l'alimentation contiennent des germes qui ne sont pas dangereux dans les conditions normales mais peuvent provoquer des infections chez les patients fragiles, ou bien lorsque ces germes sont introduits directement à l'intérieur du corps(par exemple lors d'une opération chirurgicale).
Ø  Modes de contamination :
-          Les infections d'origine endogène : le malade s'infecte avec ses propres germes.
-      Les infections  d'origine exogène : Il peut s'agir d'infections croisées, transmises d'un malade à l'autre par les mains ou les instruments de travail du personnel médical ou paramédical ,d'infections provoquées par les germes du personnel, du matériel, des instruments… ou d'infections liées à la contamination de l'environnement hospitalier (eau, air, matériel, alimentation...).
Ø  Etat du malade :
Quel que soit son mode de transmission, l'apparition d'une infection nosocomiale est favorisée par la situation médicale du patient :
 - Son âge et sa pathologie : les personnes âgées, les immunodéprimés, les nouveaux-nés, en particulier les prématurés, les polytraumatisés et les grands brûlés sont particulièrement réceptifs.
- Certains traitements (antibiotiques )qui déséquilibrent la flore des patients et sélectionnent les bactéries résistantes ; traitements immunosuppresseurs).
- La réalisation d'actes invasifs (tels que la pose d'une perfusion, d'une sonde urinaire, les opérations chirurgicales), nécessaires au traitement du patient.
Ceci explique que les infections soient plus fréquentes dans les services de réanimation où les patients, déjà fragilisés par leur maladie, sont ventilés, sondés, perfusés, plutôt qu'en médecine interne où les actes invasifs sont moins fréquents et / où les patients accueillis sont généralement moins fragiles.
Ø  Prévention des infections nosocomiales : En médecine, le « risque zéro » n'existe pas. Pour cette raison, il n'est pas toujours possible d'éviter les infections nosocomiales. Il est par contre tout à fait possible d'en limiter la fréquence et la gravité, en respectant abord scrupuleusement de simples règles d'hygiène.

*      Pour les visiteurs : Les visiteurs peuvent constituer une source ou un vecteur d'infection. Pour cette raison, il est nécessaire de respecter quelques règles :
-Les visiteurs présentant une infection des voies respiratoires ou toute autre maladie contagieuse ne devraient pas entrer dans les secteurs de soins.
-Les plantes en pot et les fleurs coupées sont autorisées dans les chambres des malades(même si de nombreux champignons et bactéries se retrouvent dans la terre). L'eau des fleurs coupées doit contenir quelques gouttes d'eau de Javel, afin d'éviter le développement de nombreux micro-orgnismes. Elles sont interdites dans les services recevant des patients immunodéprimés ou à risque (réanimation, néonatalogie,…).
Les visiteurs doivent se laver les mains avant et après la visite d'un malade afin d'éviter la transmission manuportée de germes.
Les visiteurs doivent accepter qu'un malade contagieux ou fragile soit placé en isolement, particulièrement adapté à la prévention de maladies transmissibles et de la transmission de bactéries résistantes aux antibiotiques. Cet isolement ne préjuge pas de la gravité de l'état du patient.
*       Pour les patients : En cas d'intervention, le patient est personnellement impliqué et doit respecter les consignes de préparation chirurgicale :
-                      La douche antiseptique doit être prise de façon minutieuse.
-                     La dépilation de la zone opératoire ne doit pas être faite au rasoir mais à l'aide d'une tondeuse.
-                     Le patient ne doit pas manipuler personnellement les dispositifs invasifs tels que les cathéters, sondes, drains ou redons.
-                     Le patient doit avoir une bonne hygiène corporelle générale, il lui est indispensable de se laver les mains après les toilettes et de prendre une douche si possible chaque jour.
*       Pour le personnel : Pour tout patient, quelque soit son statut infectieux, le personnel doit respecter des précautions dites standard :
-                     Hygiène des mains (lavage ou friction à l'alcool) : entre 2 patients, 2 activités.
-                      Port de gants : si risque de contact avec du sang ou tout autre produit d'origine humaine.
-                     Changement entre 2 patients.
-                      Port de surblouse, lunettes ou masque : si les soins exposent à un risque de projection de sang ou tout autre produit d'origine humaine.
-                      Matériel au statut infectieux contrôlé, et chaque fois que possible à usage unique.
-                     Nettoyage et désinfection du matériel et des surfaces entre chaque patient.
En complément de ces précautions simples, certaines infections (ou suspicions d'infection) nécessitent la mise en œuvre de précautions particulières, définies en fonction de l'agent infectieux et de la localisation et la gravité de l'infection :
ü  Isolement en chambre individuelle.
ü  Renforcement du lavage des mains.
ü  Port de vêtements de protection.
ü  Précautions accrues lors de l'élimination des instruments , du linge contaminé et des déchets.

1 commentaire:

  1. Je viens de Paris, on m'a diagnostiqué un cancer du foie au deuxième stade et un brouillard cérébral suite à un examen programmé pour surveiller une cirrhose du foie. J'avais perdu beaucoup de poids. Une tomodensitométrie a révélé trois tumeurs ; un au centre de mon foie dans les tissus endommagés et deux dans les parties saines de mon foie. Aucun traitement de chimiothérapie ou de radiothérapie n'a été prescrit en raison de mon âge, du nombre de tumeurs hépatiques. Un mois après mon diagnostic, j'ai commencé à prendre 12 (350 points) suppléments de Salvestrol par jour, en fonction de mon poids corporel. Cela comprenait six capsules de Salvestrol Shield (350 points) et six capsules de Salvestrol Gold (350 points), réparties tout au long de la journée en prenant deux de chaque capsule après chaque repas principal. Ce niveau de supplémentation en Salvestrol (4 000 points par jour) a été maintenu pendant quatre mois. De plus, j'ai commencé un programme d'exercices de respiration, d'exercices de chi, de méditation, d'étirements et d'évitement du stress. En raison de la variété des conditions dont je souffrais, j'ai subi des examens médicaux continus. Onze mois après le début de la supplémentation en Salvestrol Mais tous invalides, je continue donc à chercher un remède à base de plantes en ligne. Comment je suis tombé sur un témoignage appréciant le Dr Itua sur la façon dont il a guéri son VIH / Herpès, je l'ai contacté par e-mail qu'il a indiqué ci-dessus, le Dr Itua m'a envoyé son médicament à base de plantes contre le cancer à boire pendant deux semaines pour guérir je l'ai payé pour la livraison puis j'ai reçu mon médicament à base de plantes et je l'ai bu pendant deux semaines et j'ai été guéri jusqu'à maintenant je n'ai plus de cancer, je vous conseille de contacter Dr Itua Herbal Center par e-mail... drituaherbalcenter@gmail.com. Numéro WhatsApp... +2348149277967. Si vous souffrez des maladies énumérées ci-dessous,

    Cancer

    VIH/Sida

    Virus de l'herpès

    Cancer de la vessie

    Cancer du cerveau

    Cancer du côlon et du rectum

    Cancer du sein

    Cancer de la prostate

    Cancer de l'oesophage

    Cancer de la vésicule biliaire

    Maladie trophoblastique gestationnelle

    Cancer de la tête et du cou

    lymphome de Hodgkin
    Cancer de l'intestin

    Cancer du rein

    Leucémie

    Cancer du foie

    Cancer du poumon

    Mélanome

    Mésothéliome

    Le myélome multiple

    Tumeurs neuroendocrines

    Lymphome non hodgkinien

    Cancer de la bouche

    Cancer des ovaires

    Cancer des sinus

    Cancer de la peau

    Sarcome des tissus mous

    Cancer de la colonne vertébrale

    Cancer de l'estomac

    Cancer des testicules

    Cancer de la gorge

    Cancer de la thyroïde

    Cancer de l'utérus

    Cancer du vagin

    Cancer de la vulve

    Hépatite

    Maladie chronique

    Lupus

    Diabète

    Fibromyalgie

    Infertilité hommes/femmes

    Crampe menstruelle.

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